Dans une optique contrastive, nous envisageons d’analyser la terminologie utilisée par les Bourses italienne et française. Notre corpus se constitue du matériel disponible dans les sites Internet de ces organisations. Nous privilégierons notamment le rapport que la langue italienne et la française entretiennent avec l’anglais, au-delà des exigences de marché et tout particulièrement des investisseurs. Est-ce que le choix de la langue italienne d’adopter beaucoup de néologismes anglais ainsi que le choix de la langue française de privilégier ses propres ressources néologiques relèvent de la relation que ces deux langues instaurent avec l’anglais ? Est-ce qu’il s’agit là d’une politique linguistique ou d’une stratégie visant à intégrer le lecteur à un univers de valeurs différentes ? En ce dernier sens, nous introduirons la notion d’ethos, notion empruntée à Dominique Mainguenau, tout en la considérant de façon nouvelle : cette fois-ci, l’ethos concernerait non pas l’énonciateur mais la langue et l’image de prestige que celle-ci peut véhiculer. La relation à la langue anglaise renverrait donc à l’image que les Français et les Italiens véhiculeraient de l’altérité anglaise

La terminologie des Bourses italienne et française: quelle relation à la langue anglaise?

RAUS, RACHELE
2007-01-01

Abstract

Dans une optique contrastive, nous envisageons d’analyser la terminologie utilisée par les Bourses italienne et française. Notre corpus se constitue du matériel disponible dans les sites Internet de ces organisations. Nous privilégierons notamment le rapport que la langue italienne et la française entretiennent avec l’anglais, au-delà des exigences de marché et tout particulièrement des investisseurs. Est-ce que le choix de la langue italienne d’adopter beaucoup de néologismes anglais ainsi que le choix de la langue française de privilégier ses propres ressources néologiques relèvent de la relation que ces deux langues instaurent avec l’anglais ? Est-ce qu’il s’agit là d’une politique linguistique ou d’une stratégie visant à intégrer le lecteur à un univers de valeurs différentes ? En ce dernier sens, nous introduirons la notion d’ethos, notion empruntée à Dominique Mainguenau, tout en la considérant de façon nouvelle : cette fois-ci, l’ethos concernerait non pas l’énonciateur mais la langue et l’image de prestige que celle-ci peut véhiculer. La relation à la langue anglaise renverrait donc à l’image que les Français et les Italiens véhiculeraient de l’altérité anglaise
2007
Langue, économie et entreprise : le travail des mots
Presses de la Sorbonne Nouvelle
311
325
9782878543834
Terminologie boursière; éthos de la langue; politique linguistique; anglicismes
R. RAUS
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