La tendance actuelle à recourir à la sémantique du web en terminographie produit un foisonnement de données, ce qui oblige les utilisateurs, notamment les traducteurs, à s’orienter parmi un véritable « excès » terminologique. Malgré la présence d’une concertation majeure entre les instances impliquées dans les activités de traduction (voir par exemple la présence de forums) et de terminologie/terminographie (par le travail concerté entre terminologues, experts, validateurs de fiches... de l’institution, aussi bien que lors de l’échange de données et de connaissances interinstitutionnelles à l’occasion de réunions régulières comme celles de JIAMCATT), la présence de banques de données, de dictionnaires bi-multilingues et de thesaurus de plus en plus riches et variés complique le repérage des données et cela bien que l’outil informatique permette de recourir à des systèmes de tri spécifiques et que certaines instances commencent à se sensibiliser à la nécessité de tenir compte des points de vue (Condamines & Rebeyrolle 1997) des acteurs institutionnels impliqués. Dans l’effort de rapprocher de nouveau la terminologie de la traduction (Humbley 2011), nous analyserons les ressources terminographiques (banques de données, dictionnaires multilingues et thesaurus) des quelques organisations internationales (FMI, OIF, OIT, OMS, ONU, UE, UNESCO), en examinant notamment certains termes multilingues de l’égalité entre les hommes et les femmes. Il s’agit pour la plupart, mais pas exclusivement, de termes issus de l’anglais, qui sont ensuite traduits dans les autres langues institutionnelles des organisations considérées. Nous nous pencherons en particulier sur leur traduction en français et sur la présence d’un véritable « discours terminographique » qui en conditionne la traduction et que le mécanisme d’extraction semi-automatique finit par naturaliser. A ce sujet, nous essaierons de répondre à la question de comment le traducteur peut et doit tenir compte de la présence de points de vue différents des acteurs institutionnels et comment il peut profiter au mieux des ressources terminographiques à disposition.
LE TRADUCTEUR FACE À L’EXCÈS D’ÉQUIVALENTS TERMINOLOGIQUES DANS LES RESSOURCES EN LIGNE DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES ET SUPRANATIONALES
RAUS, RACHELE
2015-01-01
Abstract
La tendance actuelle à recourir à la sémantique du web en terminographie produit un foisonnement de données, ce qui oblige les utilisateurs, notamment les traducteurs, à s’orienter parmi un véritable « excès » terminologique. Malgré la présence d’une concertation majeure entre les instances impliquées dans les activités de traduction (voir par exemple la présence de forums) et de terminologie/terminographie (par le travail concerté entre terminologues, experts, validateurs de fiches... de l’institution, aussi bien que lors de l’échange de données et de connaissances interinstitutionnelles à l’occasion de réunions régulières comme celles de JIAMCATT), la présence de banques de données, de dictionnaires bi-multilingues et de thesaurus de plus en plus riches et variés complique le repérage des données et cela bien que l’outil informatique permette de recourir à des systèmes de tri spécifiques et que certaines instances commencent à se sensibiliser à la nécessité de tenir compte des points de vue (Condamines & Rebeyrolle 1997) des acteurs institutionnels impliqués. Dans l’effort de rapprocher de nouveau la terminologie de la traduction (Humbley 2011), nous analyserons les ressources terminographiques (banques de données, dictionnaires multilingues et thesaurus) des quelques organisations internationales (FMI, OIF, OIT, OMS, ONU, UE, UNESCO), en examinant notamment certains termes multilingues de l’égalité entre les hommes et les femmes. Il s’agit pour la plupart, mais pas exclusivement, de termes issus de l’anglais, qui sont ensuite traduits dans les autres langues institutionnelles des organisations considérées. Nous nous pencherons en particulier sur leur traduction en français et sur la présence d’un véritable « discours terminographique » qui en conditionne la traduction et que le mécanisme d’extraction semi-automatique finit par naturaliser. A ce sujet, nous essaierons de répondre à la question de comment le traducteur peut et doit tenir compte de la présence de points de vue différents des acteurs institutionnels et comment il peut profiter au mieux des ressources terminographiques à disposition.File | Dimensione | Formato | |
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