Dans les textes expographiques, l'épaisseur des silences

L'article aborde le silence c'est-à-dire les blancs élocutoires, les inhibitions énonciatives du et dans le texte expographique de quelques expositions récentes (parisiennes, mais aussi dijonnaise, grenobloise et avignonnaise). Nous analysons diverses configurations du silence : du silence complet (l’omission), y compris celui de l’anonymat, puis de l’interruption de la parole (le blanc, l’imposition, l’indicible, l’étouffement), jusqu’à l’interruption et le refus du silence que le texte ose braver; nous montrons également que le silence peut être utilisé pour toucher le visiteur, par pur bonheur.