Pendant la première moitié du XIVe siècle, les comptes de la châtellenie de Lanzo (Piémont occidental, Italie) renseignent sur les concessions minières, sur les concessionnaires, sur les rapports entre eux et la cour de Savoie, sur la géographie et les sujets de leurs intérêts économiques. Un aspect digne d’attention est la répartition du droit de dîme, assez complexe en raison de la coprésence de plusieurs détenteurs (marquis de Monferrato, comte de Savoie, vicomtes de Baratonia, évêque de Turin). Cinquante entreprises minières (30 individuelles, 20 de personnes) sont identifiables, mais la figure d’entrepreneur qui émerge parmi les autres est Homodeus de Polterio (actif 1312-1344), concessionnaire de plusieurs mines et d’un four d’affinage. Il s’avère difficile de concilier le fort intérêt que les entrepreneurs manifestent avec les faibles quantités des métaux produits: reflet possible de la discontinuité des gisements, mise en évidence par les documents successifs et par les prospections archéologiques, mais miroir aussi des déclarations stéréotypées et ambigües des concessionnaires. D’après certains indices, l’argent était destiné aux ateliers monétaires, mais on ne connaît pas lesquels. Par contre, on sait qu’une petite partie de l’argent a été employée pour réaliser des images pieuses destinées à l’exportation: en 1333 et 1344 Marguerite de Savoie (post 1272-1349) en offre deux à l’église consacrée à saint Louis d’Anjou (1274-1297), qui existait en ce temps-là à Marseille. Peut-être qu’à l’avenir la mine in Moacolio/Acorio (en fonction aux années 1333-1342) pourra être identifiée dans un secteur de haute-altitude où des travaux d’extraction manuelle sont connus sur deux différentes minéralisations.
Production et destination de l'argent du district minier des vallées de Lanzo (Turin) pendant la première moitié du XIVe siècle
de Vingo, P.
2019-01-01
Abstract
Pendant la première moitié du XIVe siècle, les comptes de la châtellenie de Lanzo (Piémont occidental, Italie) renseignent sur les concessions minières, sur les concessionnaires, sur les rapports entre eux et la cour de Savoie, sur la géographie et les sujets de leurs intérêts économiques. Un aspect digne d’attention est la répartition du droit de dîme, assez complexe en raison de la coprésence de plusieurs détenteurs (marquis de Monferrato, comte de Savoie, vicomtes de Baratonia, évêque de Turin). Cinquante entreprises minières (30 individuelles, 20 de personnes) sont identifiables, mais la figure d’entrepreneur qui émerge parmi les autres est Homodeus de Polterio (actif 1312-1344), concessionnaire de plusieurs mines et d’un four d’affinage. Il s’avère difficile de concilier le fort intérêt que les entrepreneurs manifestent avec les faibles quantités des métaux produits: reflet possible de la discontinuité des gisements, mise en évidence par les documents successifs et par les prospections archéologiques, mais miroir aussi des déclarations stéréotypées et ambigües des concessionnaires. D’après certains indices, l’argent était destiné aux ateliers monétaires, mais on ne connaît pas lesquels. Par contre, on sait qu’une petite partie de l’argent a été employée pour réaliser des images pieuses destinées à l’exportation: en 1333 et 1344 Marguerite de Savoie (post 1272-1349) en offre deux à l’église consacrée à saint Louis d’Anjou (1274-1297), qui existait en ce temps-là à Marseille. Peut-être qu’à l’avenir la mine in Moacolio/Acorio (en fonction aux années 1333-1342) pourra être identifiée dans un secteur de haute-altitude où des travaux d’extraction manuelle sont connus sur deux différentes minéralisations.File | Dimensione | Formato | |
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Descrizione: Testo sulla lavorazione dell'argento nel distretto minerario di Lanzo nel medioevo
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