Depuis de nombreuses années, Marcelo Vinãr trace un chemin rigoureux, à l’entame d’un long travail qui reste à faire. En compagnie de sa femme, Maren Ulriksen-Vinãr, il a vécu l’expérience de l’exil en embarquant avec leurs deux enfants sur le dernier navire au départ de Buenos Aires vers l’Europe. Empruntant les sentiers que Michel De Certeau avait déjà parcourus, lorsqu’il s’était agi de traiter de la torture dans Histoire et psychanalyse, le discours de Marcelo Vinãr reprend avec force la nécessité de réfléchir au statut d’une parole encore en mesure de résister, devant une myriade d’expériences (ou même une seule) qui ont érodé la « fonction représentative, remplaçant la dimension métaphorique par une angoisse du vide.
La troisième rive du fleuve
Simona TalianiFirst
2019-01-01
Abstract
Depuis de nombreuses années, Marcelo Vinãr trace un chemin rigoureux, à l’entame d’un long travail qui reste à faire. En compagnie de sa femme, Maren Ulriksen-Vinãr, il a vécu l’expérience de l’exil en embarquant avec leurs deux enfants sur le dernier navire au départ de Buenos Aires vers l’Europe. Empruntant les sentiers que Michel De Certeau avait déjà parcourus, lorsqu’il s’était agi de traiter de la torture dans Histoire et psychanalyse, le discours de Marcelo Vinãr reprend avec force la nécessité de réfléchir au statut d’une parole encore en mesure de résister, devant une myriade d’expériences (ou même une seule) qui ont érodé la « fonction représentative, remplaçant la dimension métaphorique par une angoisse du vide.File | Dimensione | Formato | |
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