Christophe Dejours a été un des rares auteurs contemporains qui a traité en profondeur l’hypothèse laboetienne de la « servitude volontaire » : c’est à dire l’idée que les sujets puissent librement se soumettre à un système nuisible, en permettant son fonctionnement malgré ses contradictions évidentes. Une interprétation difficile à accepter de la souffrance au travail, mais qui pourtant – comme on le suggère – est peut-être la seule qui arrive à tenir ouverte la possibilité d’une émancipation praticable.
Entre complicité et souffrance. Penser la servitude volontaire dans le monde du travail
C. EmmeneggerCo-first
;F. GallinoCo-first
;D. GorgoneCo-first
2019-01-01
Abstract
Christophe Dejours a été un des rares auteurs contemporains qui a traité en profondeur l’hypothèse laboetienne de la « servitude volontaire » : c’est à dire l’idée que les sujets puissent librement se soumettre à un système nuisible, en permettant son fonctionnement malgré ses contradictions évidentes. Une interprétation difficile à accepter de la souffrance au travail, mais qui pourtant – comme on le suggère – est peut-être la seule qui arrive à tenir ouverte la possibilité d’une émancipation praticable.File in questo prodotto:
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