Le «14 janvier» en Tunisie comme le «20 février» au Maroc ont profondément renouvelé la visibilité des «jeunes» sur la scène publique ainsi que les significations sociales liées à cette catégorie et les imaginaires qui s’y réfèrent, portant notamment sur l'inégalité et l'injustice sociales. Pour saisir l'émergence des évènements qui ont occupé le devant de la scène dès 2011, il faut adopter une temporalité différente. Surtout, il faut dépasser les questionnements qui cherchent à évaluer l’importance du soulèvement de la jeunesse pour saisir les transformations en cours. Notre propos consiste à déconstruire la réalité des «jeunes» comme catégorie socio-économique et politique homogène et strictement définie, ainsi qu'à passer par eux pour informer sur les modes de fonctionnement précis des mécanismes de gouvernement de l'inclusion et de l'exclusion.
La démographie de l'injustice sociale : Economie politique de l'inclusion des jeunes au Maroc et en Tunisie
BONO, IRENE;
2012-01-01
Abstract
Le «14 janvier» en Tunisie comme le «20 février» au Maroc ont profondément renouvelé la visibilité des «jeunes» sur la scène publique ainsi que les significations sociales liées à cette catégorie et les imaginaires qui s’y réfèrent, portant notamment sur l'inégalité et l'injustice sociales. Pour saisir l'émergence des évènements qui ont occupé le devant de la scène dès 2011, il faut adopter une temporalité différente. Surtout, il faut dépasser les questionnements qui cherchent à évaluer l’importance du soulèvement de la jeunesse pour saisir les transformations en cours. Notre propos consiste à déconstruire la réalité des «jeunes» comme catégorie socio-économique et politique homogène et strictement définie, ainsi qu'à passer par eux pour informer sur les modes de fonctionnement précis des mécanismes de gouvernement de l'inclusion et de l'exclusion.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.