Cet article cherche à montrer comment, dans l’immédiat après-guerre, Reverdy refuse ce qu’il considère comme le simplisme de l’engagement littéraire et réinvente à nouveau frais les rapports entre discours poétique et représentation de l’Histoire. L'auteur établit que cette réinvention est celle d’une parole qui soit partageable à défaut d’être continûment collective, qu’elle préserve la singularité du sujet face aux idéologies de masse du XXe siècle et subsume toute représentation du réel historique à l’invention d’une valeur, à une éthique de la singularité, offrant au lecteur l’horizon d’une politique fondée sur le sujet, sur son ipséité.
L’Histoire, « de la main à la main » : subjectivation, valeur et figurations de l’Histoire dans Le Chant des morts (1944-1948) de Pierre Reverdy
Monginot
2014-01-01
Abstract
Cet article cherche à montrer comment, dans l’immédiat après-guerre, Reverdy refuse ce qu’il considère comme le simplisme de l’engagement littéraire et réinvente à nouveau frais les rapports entre discours poétique et représentation de l’Histoire. L'auteur établit que cette réinvention est celle d’une parole qui soit partageable à défaut d’être continûment collective, qu’elle préserve la singularité du sujet face aux idéologies de masse du XXe siècle et subsume toute représentation du réel historique à l’invention d’une valeur, à une éthique de la singularité, offrant au lecteur l’horizon d’une politique fondée sur le sujet, sur son ipséité.File | Dimensione | Formato | |
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