L’essai analyse le décor de l’appartement du marchand Léonce Rosenberg, situé au 75 rue de Longchamp à Paris. En s’attardant de manière approfondie sur le déroulement du projet, mené entre 1928 et 1929, ainsi que sur le rôle de Rosenberg en tant que marchand-mécène, il met en lumière, dans toute sa complexité, ce qui reste un moment clé dans l’histoire du goût et du collectionnisme artistique du XXe siècle. Cet épisode est jusqu’à présent principalement connu pour le cycle de peintures des Gladiateurs réalisé par Giorgio de Chirico pour l’un des salons de réception. En démontrant que l’ensemble décoratif était bien plus élaboré et reflétait pleinement la vision inclusive du cubisme promue par Rosenberg, l’essai tente d’identifier des thèmes communs au travail des différents artistes impliqués. Il s’interroge en particulier sur le sens des références évidentes à l’Antiquité présentes dans les œuvres de plusieurs artistes, interprétées comme un classicisme vidé de contenu et réduit à un simple élément de goût, correspondant manifestement aux attentes du public parisien à la fin des années 1920.
Fantasmagories d’intérieur. La décoration de l’appartement de Léonce Rosenberg, 1928-1929
Giovanni Casini
2024-01-01
Abstract
L’essai analyse le décor de l’appartement du marchand Léonce Rosenberg, situé au 75 rue de Longchamp à Paris. En s’attardant de manière approfondie sur le déroulement du projet, mené entre 1928 et 1929, ainsi que sur le rôle de Rosenberg en tant que marchand-mécène, il met en lumière, dans toute sa complexité, ce qui reste un moment clé dans l’histoire du goût et du collectionnisme artistique du XXe siècle. Cet épisode est jusqu’à présent principalement connu pour le cycle de peintures des Gladiateurs réalisé par Giorgio de Chirico pour l’un des salons de réception. En démontrant que l’ensemble décoratif était bien plus élaboré et reflétait pleinement la vision inclusive du cubisme promue par Rosenberg, l’essai tente d’identifier des thèmes communs au travail des différents artistes impliqués. Il s’interroge en particulier sur le sens des références évidentes à l’Antiquité présentes dans les œuvres de plusieurs artistes, interprétées comme un classicisme vidé de contenu et réduit à un simple élément de goût, correspondant manifestement aux attentes du public parisien à la fin des années 1920.File | Dimensione | Formato | |
---|---|---|---|
Rosenberg_saggio_casini.pdf
Accesso riservato
Tipo di file:
PDF EDITORIALE
Dimensione
3.68 MB
Formato
Adobe PDF
|
3.68 MB | Adobe PDF | Visualizza/Apri Richiedi una copia |
I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.