Dans un climat difficile tel que celui de la Seconde Guerre mondiale et de la reconstruction dans l’immédiat après-guerre, il semble impossible de ne pas se laisser commander par l’Histoire et de ne pas pratiquer une littérature engagée. C’est ainsi que des courants de pensée philosophique comme l’existentialisme rencontrent un immense succès auprès d’intellectuels témoins d’une époque en pleine mutation et méfiants à l’égard d’une littérature qui ne rend pas compte de son temps. L’objectif de cet article est de retracer, chez Jean Genet, Nathalie Sarraute et Violette Leduc, les déclinaisons de la recherche d’une autonomie du littéraire par rapport à l’engagement existentialiste et, par la suite, de réfléchir sur la possibilité d’une totale imperméabilité du roman à l’Histoire.
Leduc/Genet/Sarraute : du parrainage existentialiste à la quête d’une autonomie du littéraire
Luana Doni
2024-01-01
Abstract
Dans un climat difficile tel que celui de la Seconde Guerre mondiale et de la reconstruction dans l’immédiat après-guerre, il semble impossible de ne pas se laisser commander par l’Histoire et de ne pas pratiquer une littérature engagée. C’est ainsi que des courants de pensée philosophique comme l’existentialisme rencontrent un immense succès auprès d’intellectuels témoins d’une époque en pleine mutation et méfiants à l’égard d’une littérature qui ne rend pas compte de son temps. L’objectif de cet article est de retracer, chez Jean Genet, Nathalie Sarraute et Violette Leduc, les déclinaisons de la recherche d’une autonomie du littéraire par rapport à l’engagement existentialiste et, par la suite, de réfléchir sur la possibilité d’une totale imperméabilité du roman à l’Histoire.| File | Dimensione | Formato | |
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