Les perceptions de l’attitude vers les femmes politiques ont reçu une large attention dans les États-Unis et dans l’Union Européenne (Bishop, 2002 ; Mebane, 2008). Dans notre étude, nous nous proposons d’explorer le problème spécifique des attitudes vers les jeunes femmes. Selon le préjugé du genre – qui emphatise les deux dimensions du sexisme envers les femmes : l’une bienveillante, l’autre hostile – il se trouve qu’un système idéologique intégré légitimant le pouvoir des hommes se concrétise dans la société. Nous nous proposons alors de présenter les effets de l’exposition à la communication sexiste dans l’arène politique. Nous avons examiné le sexisme bienveillant envers les femmes, en le considérant comme un système d’attitudes interdépendantes, sexiste quand il considère les femmes de façon stéréotypée et dans des rôles restreints, mais subjectivement positif dans la mesure où il favorise des comportements que l’on peut catégoriser comme pro-sociaux et intimes (Glick & Fiske, 1996). En relation à l’Opposing Process Model of Benevolent Sexism (OPM ; Sibley & Perry, 2009), nous avons analysé le lien entre sexisme et idéologies sociales. Ce modèle, fondé sur l’Ambivalent Sexism Theory, affirme que le sexisme bienveillant produit des différences entre les hommes et les femmes envers les pratiques et les politiques sociales qui renforcent les inégalités systémiques de genre. Notre étude présente deux hypothèse majeures dérivées de la OPM perspective : a) Selon la théorie de la justification du système, les hommes devraient montrer un sexisme hostile de plus haut degré et légitimer l’écart politique. b) Selon l’OPM, le sexisme bienveillant devrait expliquer dans les femmes soit la légitimation de l’inégalité, soit l’opposition à cette discrimination. Dans notre recherche, nous avons choisi de nous focaliser sur les attitudes relatives à un aspect spécifique de l’inégalité du genre : le rôle des femmes dans l’arène politique. Nous avons développé nos mesures des attitudes vers la légitimation des inégalités sociales en sélectionnant de sujets actuels de politiques sociales et des objectifs, liés au contexte italien. En conclusion, nous nous attendons que les hommes sont plus favorables que les femmes à légitimer cette discrimination politique. Dans les femmes, quant à elles, nous nous attendons que les deux formes de sexisme peuvent accroître la légitimation de ces pratiques sociales. Nous avons conduit un étude empirique sur un échantillon (N=308) de collégiens et d’étudiants.

Les effets d'une communication erronée sur le sexisme chez les adolescents

Rutto, Filippo Zwingli Carlo;VIOLA, ERICA;MOSSO, Cristina Onesta
2012-01-01

Abstract

Les perceptions de l’attitude vers les femmes politiques ont reçu une large attention dans les États-Unis et dans l’Union Européenne (Bishop, 2002 ; Mebane, 2008). Dans notre étude, nous nous proposons d’explorer le problème spécifique des attitudes vers les jeunes femmes. Selon le préjugé du genre – qui emphatise les deux dimensions du sexisme envers les femmes : l’une bienveillante, l’autre hostile – il se trouve qu’un système idéologique intégré légitimant le pouvoir des hommes se concrétise dans la société. Nous nous proposons alors de présenter les effets de l’exposition à la communication sexiste dans l’arène politique. Nous avons examiné le sexisme bienveillant envers les femmes, en le considérant comme un système d’attitudes interdépendantes, sexiste quand il considère les femmes de façon stéréotypée et dans des rôles restreints, mais subjectivement positif dans la mesure où il favorise des comportements que l’on peut catégoriser comme pro-sociaux et intimes (Glick & Fiske, 1996). En relation à l’Opposing Process Model of Benevolent Sexism (OPM ; Sibley & Perry, 2009), nous avons analysé le lien entre sexisme et idéologies sociales. Ce modèle, fondé sur l’Ambivalent Sexism Theory, affirme que le sexisme bienveillant produit des différences entre les hommes et les femmes envers les pratiques et les politiques sociales qui renforcent les inégalités systémiques de genre. Notre étude présente deux hypothèse majeures dérivées de la OPM perspective : a) Selon la théorie de la justification du système, les hommes devraient montrer un sexisme hostile de plus haut degré et légitimer l’écart politique. b) Selon l’OPM, le sexisme bienveillant devrait expliquer dans les femmes soit la légitimation de l’inégalité, soit l’opposition à cette discrimination. Dans notre recherche, nous avons choisi de nous focaliser sur les attitudes relatives à un aspect spécifique de l’inégalité du genre : le rôle des femmes dans l’arène politique. Nous avons développé nos mesures des attitudes vers la légitimation des inégalités sociales en sélectionnant de sujets actuels de politiques sociales et des objectifs, liés au contexte italien. En conclusion, nous nous attendons que les hommes sont plus favorables que les femmes à légitimer cette discrimination politique. Dans les femmes, quant à elles, nous nous attendons que les deux formes de sexisme peuvent accroître la légitimation de ces pratiques sociales. Nous avons conduit un étude empirique sur un échantillon (N=308) de collégiens et d’étudiants.
2012
F.Rutto; E. Viola; C. O. Mosso
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