L’étude s’attache à examiner l’articulation entre passé, présent et futur dans le premier roman de Gisèle Prassinos, Le temps n’est rien (1958). Comme la critique l’a déjà remarqué, ce récit d’enfance est rythmé par une succession de fragments narratifs qui avancent selon un réseau d’analogies affectives. Cela recoupe non seulement la démarche surréaliste de l’écriture automatique (Cottenent-Hage, 1988), mais aussi l’analyse psychanalytique et, en particulier, sa règle de la « libre association » (Bayard, 1996). À partir de ces prémisses, l’étude illustre d’abord l’isomorphie entre souvenir et fiction telle qu’elle se configure dans le texte. Ensuite, elle dégage les figures spiralées à travers lesquelles la mémoire prend forme.
Le temps n’est rien de Gisèle Prassinos: cyclicité du récit, spectralité du souvenir
Valeria Marino
2024-01-01
Abstract
L’étude s’attache à examiner l’articulation entre passé, présent et futur dans le premier roman de Gisèle Prassinos, Le temps n’est rien (1958). Comme la critique l’a déjà remarqué, ce récit d’enfance est rythmé par une succession de fragments narratifs qui avancent selon un réseau d’analogies affectives. Cela recoupe non seulement la démarche surréaliste de l’écriture automatique (Cottenent-Hage, 1988), mais aussi l’analyse psychanalytique et, en particulier, sa règle de la « libre association » (Bayard, 1996). À partir de ces prémisses, l’étude illustre d’abord l’isomorphie entre souvenir et fiction telle qu’elle se configure dans le texte. Ensuite, elle dégage les figures spiralées à travers lesquelles la mémoire prend forme.File | Dimensione | Formato | |
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