Une étude comparative d’induction d’œstrus a été effectuée sur 28 femelles zébu Azawak au Niger, ayant au moins 60 jours post partum, élevé en système semi extensif à vocation laitière. Cette étude a pour objectif principale de dégager la méthode la plus efficace pour mieux réussir les inséminations. Les femelles étaient scindées en deux lots de 14 selon les deux dispositifs intravaginaux utilisés pour l’induction de l’œstrus (PRID ou CIDR). Au niveau de chaque lot, deux sous lots de 7 femelles ont été constitués selon la dose de PMSG associée au traitement d’induction (350 UI ou 400 UI) Le critère retenu pour la confirmation de l’œstrus induit est l’immobilisation pour la monte ou la présence de la glaire cervicale pendant les inséminations. Deux inséminations ont été effectuées systématiquement, la première 48 heures après le retrait des dispositifs et la deuxième 24 heures après la première. Le diagnostic de gestation a été effectué par palpation transrectale trois mois après les inséminations. Les résultats globaux suivants ont été obtenus à l’issue des tests statistiques : taux de réponse à l’induction de l’œstrus : PRID, 57,14% ; CIDR, 61,53%. Taux de fertilité : PRID, 28,57% ; CIDR, 38,46%. Il n’y a pas de différence significative pour la réponse à l’induction de l’œstrus et la fertilité entre le PRID et le CIDR. La comparaison des deux doses de PMSG ne fait pas apparaître aussi une différence significative pour l’induction de l’œstrus et la fertilité : pour 350 UI ; taux de réponse à l’induction est de 50% pour une fertilité de 28,57% ; pour 400 UI ; le taux d’induction des chaleurs est 69,23% pour une fertilité de 38,46%. Ces premiers essais ont permis d’obtenir des résultats relativement bons au regard des conditions difficiles de l’expérimentation. Les deux méthodes aboutissant pratiquement aux mêmes taux de réponse, l’éleveur pourra choisir l’une ou l’autre en fonction du coût et améliorer le niveau de réponse en faisant attention à l’alimentation avec moins de facteurs stressant.
Etude comparée de deux méthodes d’induction de l’œstrus et de la fertilité après insémination artificielle chez des femelles zébus Azawak au Niger
SEMITA, CARLO;NERVO, Tiziana;CRISTOFORI, Francesco;TRUCCHI, Gabriella;QUARANTA, Giuseppe
2011-01-01
Abstract
Une étude comparative d’induction d’œstrus a été effectuée sur 28 femelles zébu Azawak au Niger, ayant au moins 60 jours post partum, élevé en système semi extensif à vocation laitière. Cette étude a pour objectif principale de dégager la méthode la plus efficace pour mieux réussir les inséminations. Les femelles étaient scindées en deux lots de 14 selon les deux dispositifs intravaginaux utilisés pour l’induction de l’œstrus (PRID ou CIDR). Au niveau de chaque lot, deux sous lots de 7 femelles ont été constitués selon la dose de PMSG associée au traitement d’induction (350 UI ou 400 UI) Le critère retenu pour la confirmation de l’œstrus induit est l’immobilisation pour la monte ou la présence de la glaire cervicale pendant les inséminations. Deux inséminations ont été effectuées systématiquement, la première 48 heures après le retrait des dispositifs et la deuxième 24 heures après la première. Le diagnostic de gestation a été effectué par palpation transrectale trois mois après les inséminations. Les résultats globaux suivants ont été obtenus à l’issue des tests statistiques : taux de réponse à l’induction de l’œstrus : PRID, 57,14% ; CIDR, 61,53%. Taux de fertilité : PRID, 28,57% ; CIDR, 38,46%. Il n’y a pas de différence significative pour la réponse à l’induction de l’œstrus et la fertilité entre le PRID et le CIDR. La comparaison des deux doses de PMSG ne fait pas apparaître aussi une différence significative pour l’induction de l’œstrus et la fertilité : pour 350 UI ; taux de réponse à l’induction est de 50% pour une fertilité de 28,57% ; pour 400 UI ; le taux d’induction des chaleurs est 69,23% pour une fertilité de 38,46%. Ces premiers essais ont permis d’obtenir des résultats relativement bons au regard des conditions difficiles de l’expérimentation. Les deux méthodes aboutissant pratiquement aux mêmes taux de réponse, l’éleveur pourra choisir l’une ou l’autre en fonction du coût et améliorer le niveau de réponse en faisant attention à l’alimentation avec moins de facteurs stressant.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.